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PETITS CARNETS DE ROUTE "celui qui voyage sans rencontrer l' autre ne voyage pas , il se déplace" Alexandra David-Neel
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12 avril 2013

La casamance du 12 au 21 Février 2013

 

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Après un périple dans le Nord Est du Sénégal nous avons décidé cette année de passer dix jours en Casamance, région que nous ne connaissons pas.

L’arrivée en bateau au petit matin à l’embouchure du fleuve Casamance est un vrai régal. Nous qui arrivons d’une  zône plutôt désertique, sommes surpris par toute cette verdure.

 

Sénégal (510)

 

Ici c' est un autre Sénégal  : Après Dakar  , son vacarme , sa pollution , ses embouteillages ... ( Nous sommes de la campagne, donc forcément les villes c' est pas trop notre trip...) C' est un vrai bonheur de se balader dans Ziguinchor l' endormie, cette ville me fait penser à Podor où les vieilles maisons coloniales délabrées évoquent un riche passé.

Ici les quelques vendeurs dans la rue sont plutôt cool et l’on n’est guère sollicité, malgré l’absence de touristes, les contacts n’ont rien d’agressifs.

 

Sénégal (524)

 

A Ziguinchor, nous y restons 2 jours avec une petite virée vers Enampore en taxi brousse pour visiter sa grande case à impluvium et son village typique. Il fait très chaud mais la balade est intéressante, elle nous permet de voir la structure des habitations dans ce village très étendu,  très propre, où le contact avec la population est facile.

 

Sénégal (525)

 

Par contre pour y aller c' est déjà une petite aventure, les taxis brousse ne sont pas de première jeunesse et la route, plutôt la piste est complètement défoncée.

 

Sénégal (521)

 

En allant vers  Elinkine c’est différent, c’est une route goudronnée qui nous amène à Oussouye où nous faisons une pause pour visiter l’unité de transformation des noix de cajou. Pas facile à trouver ! le site se trouve à Senghalen, à quelques kilomètres d’ Oussouye . Visite très intéressante à l’ombre des grands arbres. Joseph explique, démonstration à l’appui tout le processus de production.

 

Sénégal (533)

 

Nous filons à Elinkine au campement villageois tenu par Luc. Elinkine c’est un village de pêcheurs  posé au bord d’un bolong. Dans le village les femmes s’activent aux séchoirs à poissons, les hommes bricolent leur pirogue. 

 

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Au campement les cases sont basiques mais très propres, Luc et son personnel très sympa. Ici c’est une ambiance familiale, les repas se prennent en commun.  Tout pour nous plaire nous y resterons quelques jours. 

 

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Sénégal (548)

 

Le soir le coucher de soleil sur les bolongs nous  rappelle un peu les Antilles.

 

 

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Nous passerons une journée   en pirogue avec une famille basque pour visiter les bolongs, avec Ousmane le piroguier du campement. Le soir c’est au son du djembé que nous sifflons quelques bières non sans avoir effectués quelques pas de danse  en l’honneur de l’anniversaire d’un des basques.

 

 

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Dimanche c‘est en taxi brousse que nous nous rendons à M’Lomp . Dans cette région les communautées religieuses semblent vivre en bonne harmonie. Le taxi qui nous emmène, nous dépose juste devant l’ église remplie de monde en prière, dans cette ferveur toute africaine. Ici les messes sont joyeuses et le tamtam accompagne les chants .

 

 

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Nous allons visiter les cases à étages et le petit musée des traditions Diolas à l’ombre de grands fromagers. C’est  chez Fatou petit resto où nous serons les seuls clients de la journée que nous casserons la croûte  et c’est avec elle et ses amis que nous attendrons un bon moment le passage d’un taxi pour nous ramener sur Elinkine.

 

 

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Après ces quelques jours sur Elinkine, nous filons sur Cap Skirring avec un peu de réserve car nous craignons un coin très touristique . Nous ne regrettons pas notre choix car des touristes en ville il y en a très peu . Les quelques vacanciers que nous avons rencontrés sont sur les plages, dans les hôtels les pieds dans l’eau.

 

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Au Balafon (au cœur de cette petite ville) où nous avons posés nos sacs il n’ y a pas grand monde.

 

A Cap Skirring presque tous les commerçants que nous rencontrons viennent de Guinée, du Fouta Jalon. Comme nous venons de passer 2 semaines dans la famille au Fouta Toro, nous avons encore en tête quelques mots de Poular, ce qui favorise grandement nos transactions et nous permet facilement de réserver une voiture à la journée à un tarif raisonnable.

 

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C’est dans la voiture de Moussa que nous nous rendons à Djemberring visiter le village et rencontrer le gardien du musée en plein air qui présente un peu de la culture et des traditions  Diola. Apres un petit tour jusqu’ à Kabrousse nous rentrons par la plage à pieds en longeant les hôtels.

 

 

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Cette escapade en Casamance touche à sa fin et après un passage à M’Lomp pour voir un spectacle de lutte qui n’aura pas lieu, nous regagnons Ziguinchor pour prendre le bateau qui nous ramène sur Dakar …

 

 

Sénégal (513)

 

En résumé,  la Casamance à elle seule mérite un voyage. Les distances étant courtes, les déplacements s’en trouvent facilités. Il est donc  beaucoup plus facile d’organiser seul son voyage  dans cette région. Le contact avec la population est hyper facile on y parle français et le retour des touristes est très attendus…

 

Sénégal (574)

 

Bon voyage et n’hésitez pas à nous contacter.

 

Jacqueline et Christian

 

 

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